La marque suédoise H&M a récemment fait parler d’elle avec l’aide de la collection Balmain. Quelle est la source de tout ce tapage? Une réduction générale sur tous les produits dans certains magasins de la région parisienne, mais aussi dans de nombreuses grandes villes.

« Une nouvelle collaboration mais pas la première »

L’opération menée conjointement par H&M et la marque Balmain a créé ce que l’on peut appeler un succès commercial et marketing. Tout ce best-seller a été imaginé par la marque H&M et Olivier Rousteing, le directeur artistique de Balmain. Possédant un important carnet d’adresses et très intéressé par l’actualité mode, le directeur artistique de Balmain a réussi un nouvel exploit dans le monde de la mode.

Une opération globalement mal organisée

Bien que la communication de l’événement ait été diffusée rapidement, l’organisation, pour sa part, n’a pas été pleinement présente. « On a eu droit à des débordements de toute part », rapporte l’un des clients qui faisait la queue devant un magasin H&M depuis la veille de l’événement. Les scènes les plus folles n’étaient pas qu’en France. Cet événement a été lancé dans de nombreuses autres grandes villes de la mode, comme Londres, et les images restent les mêmes.

Scènes surréalistes d’émeutes à l’extérieur des magasins.

Comme tout événement d’une telle ampleur sur le plan commercial, on retrouve des scènes dignes d’un film. De la bousculade dans les allées au « vol » des produits d’un autre client, tout était lié dans les nombreux magasins H&M. Pour plonger encore plus profondément dans le surréalisme, le directeur artistique Olivier Rousteing a annoncé qu’il s’y rendrait pour assister à ces festivités sans en préciser le lieu exact.

Cette association entre deux marques économiquement opposées sort de l’ordinaire. Cela nous emmène dans un tout nouveau territoire de shopping, tant pour les habitués de Balmain Haute-Couture que pour les abonnés de la marque suédoise H&M. D’un côté nous avons les « luxes » qui ne connaissent pas la foule, le temps d’attente. Par contre, on retrouve tous les jours des clients « normaux » qui n’ont pas les moyens de se payer des produits aussi chers.

Au final, cette union entre un célèbre prêt-à-porter et une maison de Haute Couture aura sans doute permis d’effectuer bon nombre de rotations. Mais il faudra quelques semaines aux salariés pour évaluer les avantages exacts.